Environmental, Social and Governance (ESG) criteria are key indicators for analyzing how sustainable development is taken into account in the strategy of organizations.

Dans les secteurs économique et financier, où l’ESG a été particulièrement populaire récemment, ses critères sont couramment utilisés comme outils d’analyse extra-financière pour évaluer les acteurs économiques au-delà des critères habituels. En intégrant ces critères, les organisations peuvent se distinguer et prouver leur engagement responsable, favorisant ainsi la durabilité de leur gouvernance.
D’où vient le concept d’ESG ?
L’acronyme ESG trouve son origine dans le concept de « triple bottom line » ou « triple P » (People, Planet, Profit) introduit dans les années 1990. L’objectif était de montrer que les entreprises avaient intérêt à se concentrer sur des critères autres que le simple profit. Le concept a évolué au fil des années pour aboutir aujourd’hui aux critères ESG, piliers de l’ISR (Investissement Socialement Responsable).
La loi française relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 a obligé les grandes entreprises à produire des rapports extra-financiers. Aujourd’hui, l’intérêt de ces trois critères environnementaux est de mesurer l’importance que l’entreprise accorde à :
- Les enjeux environnementaux : Émissions de gaz à effet de serre, production de déchets, changement climatique.
- Critères sociaux : la manière dont l’entreprise considère les personnes avec lesquelles elle collabore (diversité, gestion du capital humain, santé, sécurité, conditions de travail, égalité des chances).
- Critères de gouvernance : la manière dont l’entreprise est gérée (transparence, indépendance du conseil d’administration, diversité, structure du conseil d’administration, pratiques fiscales, gestion de l’entreprise, etc.
Comment créer de la valeur pour les parties prenantes sur la base des critères ESG ?
Le message véhiculé par les critères ESG est simple. Une entreprise a plus de chances de réussir à long terme si elle génère de la valeur pour toutes ses parties prenantes, c’est-à-dire pour ses clients, ses employés, ses fournisseurs et l’environnement. Une entreprise qui agit pour la société en général s’inscrit dans une démarche positive qui portera ses fruits.
En 2019, les encours français intégrant ces critères représentaient plus de 1 860 milliards d’euros. Par ailleurs, les meilleurs profils ESG ont, en moyenne, un portefeuille qui performe 2,3 fois mieux sur 9 ans par rapport aux moins bons profils ESG. Les entreprises adoptent donc de plus en plus les critères ESG à mesure qu’elles prennent conscience des nouveaux enjeux de performance.
L’utilisation des critères ESG dans les entreprises françaises et européennes
Deux méthodes sont actuellement utilisées pour classer les entreprises en France et en Europe. L’approche « best in class » côtoie l’approche « best in universe ». La première sélectionne les entreprises les mieux notées au regard des trois critères ESG, en distinguant chaque secteur d’activité. La seconde approche réalise l’étude sur l’ensemble des entreprises et non en considérant chaque secteur de manière isolée.
Selon un classement réalisé par Vigeo Eiris en 2020, les entreprises françaises sont les plus performantes d’Europe en matière d’ESG. Plus de 4 entreprises sur 10 dans le top 100 européen sont françaises. Concrètement, cela signifie qu’il y a plus d’entreprises françaises que d’entreprises de toutes les autres nationalités réunies. Vinci dans le secteur de la construction, Axa dans le secteur de l’assurance, BNP Paribas dans le secteur bancaire et Danone dans le secteur alimentaire sont autant d’entreprises très bien notées.
Critères ESG : Des indicateurs de gouvernance durable ?
Les organisations sont désormais pleinement conscientes de la nécessité d’adopter de nouveaux modèles de gouvernance pour promouvoir le succès et la croissance. Il ne suffit plus de faire du profit, mais de gérer le capital humain et de gouverner ensemble pour une réussite collective. Le capital humain est donc au cœur de la gouvernance durable, en tant que modèle de réussite inspirant pour de nombreuses entreprises. A la recherche d’un modèle de gouvernance durable et moderne, ces entreprises veillent à prendre en compte et à appliquer les critères ESG en tenant compte de tous les éléments qui les composent. Il ne s’agit pas simplement de « cocher une case » ou de faire bonne figure et de lever des fonds, mais d’atteindre et de renforcer une véritable raison d’être. Et aujourd’hui, le poids des orientations du conseil d’administration et des comités sur les critères ESG fait la différence entre les organisations agiles et responsables et celles qui ne le sont pas.
Dans cette logique, le respect de l’environnement doit être une priorité pour le conseil d’administration et les questions de diversité, d’ inclusion, de bien-être au travail ? Cela implique notamment d’opter pour le « paperless board », afin de réduire l’empreinte carbone, la gestion des déchets et la préservation de l’environnement. Les avantages de la dématérialisation ne sont plus à démontrer.
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De ce qui précède, s’il y a un message clé à retenir de cet article, c’est bien celui-ci : la gouvernance durable n’est plus une utopie, et la crise que nous traversons nous en fait prendre conscience quotidiennement.