Alors que les mesures de confinement s’allègent et que le taux de vaccination augmente, le Canada attend son retour au bureau. Cela dit, de nombreux Canadiens anticipent une nouvelle configuration de travail : le modèle de travail hybride. Pour les organisations qui ne sont pas prêtes à effectuer ce changement, des problèmes pourraient survenir.
Dans le monde post pandémie, les travailleurs se sont habitués à la flexibilité et à la liberté qu’offre le travail à distance et beaucoup sont visiblement prêts à changer d’emploi pour continuer à travailler comme ils en ont maintenant l’habitude. Selon le Wall Street Journal, certains employés ne retourneront tout simplement pas au travail. Une pénurie de main-d’oeuvre est à venir et le conseil a un rôle clé à jouer pour atténuer ce risque pour l’entreprise
Le Travail « Hybride » Au Travail
Certains employeurs peuvent, à juste titre, être nerveux à l’idée d’autoriser le travail 100 %
à distance. Bien qu’il soit possible de maintenir la responsabilisation en respectant les
délais des projets et des tâches et de maintenir la collaboration en utilisant la bonne
technologie, il y a un sentiment de sécurité à avoir les employés au bureau.
Les employés sont d’accord. Même si la plupart souhaitent un modèle hybride, seulement
50 % des participants à l’enquête CEO Outlook Pulse 2021 de KPMG se sentent à l’aise de
travailler entièrement à domicile. Une enquête similaire indique que 59 % appréciaient de
travailler à distance en 2020, ce qui représente une baisse de 9 % du nombre de
personnes souhaitant travailler entièrement hors du bureau. En outre, 50 % d’entre eux
disent craindre de ne pas être retenus pour des opportunités et des promotions s’ils ne
sont pas dans l’environnement physique du bureau. En bref, les gens veulent toujours
retourner au bureau, mais pas tous les jours.
Le Rôle Du Conseil Dans Un Milieu De Travail Hybride : La Gestion Des Risques
L’un des rôles du conseil, en particulier dans le contexte plus large de la responsabilité
sociale des entreprises, est de veiller à ce que l’entreprise soit considérée comme un bon
employeur – à la fois pour l’image et pour retenir et attirer les meilleurs talents. Dans
l’économie de reprise postpandémique, l’acquisition et la rétention des talents seront les
principaux moteurs du succès.
Presque tous les secteurs, à l’exception notable de ceux qui ont connu des hauts et des
bas en raison de la pandémie, ont été en « mode maintenance ». Aujourd’hui, avec le
retour à la normale, toutes les affaires qui attendaient dans les coulisses se concrétisent,
et du personnel sera nécessaire pour aider à supporter une charge de travail augmentée.
Les signaux qu’envoie le marché du travail indiquent fortement que les employeurs seront
confrontés à une crise d’envergure associée à la pénurie de main-d’œuvre à court terme,
peut-être même jusqu’à la fin de 2021. Du point de vue de la gestion des risques, le
conseil doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour rester au fait du problème. Cela peut
se traduire par des mesures tactiques, comme s’assurer que la stratégie de l’entreprise
inclut une nouvelle version de la stratégie en matière de ressources humaines, ou former
un comité RH qui rend compte au conseil. Cela aidera à résoudre le problème à court
terme, mais continuera à être utile à long terme alors que les employés plus âgés
prendront leur retraite et qu’il faudra les remplacer. Si un modèle de travail hybride est
important et mérite certainement d’être envisagé dans toute stratégie, il ne représente
qu’une partie du tableau.
La Technologie Et La Cybersécurité Sont Des Composantes Essentielles Du Travail Hybride
Dans un monde postpandémique, presque toutes les entreprises disposent de
l’infrastructure technologique nécessaire pour permettre le maintien du personnel à
distance. Toutefois, certaines solutions ont peut-être été choisies par souci de rapidité
plutôt que d’efficacité. Dans le cadre de la stratégie du retour au travail, les conseils
devraient charger leurs comités technologiques de s’assurer que les solutions choisies
sont suffisamment viables pour être utilisées en permanence, qu’elles n’offrent pas les
caractéristiques d’autres solutions déjà adoptées et qu’elles sont sécurisées.
La cybersécurité relève également du conseil en tant qu’élément de gestion des risques.
Des solutions telles que les RPV à distance et la connexion à des ordinateurs sur site au
lieu de solutions en nuage ne sont pas des moyens sécurisés de faire des affaires
numériquement. Même si l’on peut affirmer que la cybersécurité figurait déjà au
programme de toutes les entreprises avant la pandémie, les attaques par rançongiciel ont
considérablement augmenté au cours de la pandémie. Il ne s’agit probablement pas d’un
problème temporaire, ce que nous pouvons supposer par le fait que le président des
États-Unis a récemment appelé les entreprises à intensifier leurs propres efforts en
matière de cybersécurité.
Améliorer Le Fonctionnement Du Conseil Grâce À La Technologie
Le monde des affaires est sur le point d’atteindre une vitesse record et il incombe
aux administrateurs de s’assurer que les bonnes personnes sont recrutées et
retenues, que la bonne technologie est utilisée, et que le conseil lui-même peut
fonctionner plus efficacement et sans restriction.
À mesure que le monde du travail s’active, le conseil va se retrouver avec plus de
tâches à accomplir – possiblement plus que jamais. Les administrateurs n’ont pas le
temps de se faire ralentir par des demandes de dossiers, inefficaces ou autre. La
suite DiliTrust Governance comprend un module de portail du conseil qui
garantit que les réunions sont fluides et sécurisées et peuvent se dérouler de
n’importe où dans le monde. Elle comprend également d’autres modules qui
permettent d’organiser les contrats, la propriété intellectuelle, les biens immobiliers
et tout ce dont le conseil peut avoir besoin pour prendre rapidement les bonnes
décisions.