Introduction
Les contrats régissent le monde des affaires : ils influencent directement les revenus, créent des obligations, façonnent la santé juridique d’une entreprise, et bien plus encore. Pourtant, malgré cet impact, beaucoup peinent encore à mesurer clairement combien les contrats coûtent réellement. Ces coûts se traduisent souvent par des fuites de valeur ou des pertes de revenus. Dans ce contexte, la clé réside dans la compréhension du ROI contractuel (Return on Investment).
Dans cet article, nous expliquons pourquoi le ROI d’un CLM (Contract Lifecycle Management) est essentiel à une gestion efficace des contrats : sans cette visibilité, vous travaillez littéralement dans le noir.
Quand la transparence contractuelle fait défaut
Imaginons un scénario classique. Une équipe juridique interne gère des centaines de contrats chaque mois, en collaboration étroite avec les autres départements. Les demandes et les contrats traités sont parfaitement visibles… mais il manque encore quelque chose.
L’impact financier des goulots d’étranglement contractuels est plus difficile à appréhender. Résultat : il devient complexe d’analyser les coûts des contrats et de comprendre comment ils affectent directement les objectifs de l’entreprise. C’est une véritable boîte noire. Les ressources entrent, les accords sortent, mais ce qui se passe entre les deux reste flou.
En 2019, une étude de l’IACCM révélait que seulement 22 % des entreprises se déclaraient confiantes dans leur capacité à gérer et suivre leurs contrats. Même si ce chiffre a pu évoluer depuis, l’un des défis majeurs demeure la question des coûts. En cause : les équipes juridiques assimilent souvent le « suivi » au seul facteur temps. Or, il a en réalité des répercussions bien plus larges.
Là où les coûts impactent réellement l’entreprise
Les véritables coûts de la gestion contractuelle se répartissent en plusieurs catégories, qui ont toutes, in fine, un impact financier sur les objectifs business.
Le temps
C’est le facteur classique, celui auquel la plupart des équipes pensent avant, pendant et après la mise en place d’une solution CLM. Le temps passé en relectures, en allers-retours, en validations, et plus encore. Vous voyez où cela mène : le temps, c’est de l’argent.
Comment cela affecte-t-il les revenus ? Tout retard dans le cycle contractuel peut générer une fuite de valeur et retarder la reconnaissance de revenus, par exemple lors d’une signature décalée.
Les ressources humaines
Chaque contrat mobilise des personnes : juridique, achats, finance, ventes, et parfois des conseils externes. Trop souvent, du temps à forte valeur ajoutée est absorbé par des tâches à faible valeur, faute de visibilité ou d’automatisation. Même lorsqu’un cabinet externe intervient pour libérer des capacités internes, le résultat est le même : de l’argent dépensé inutilement.
Comment cela affecte-t-il les objectifs ? Chaque euro dépensé pour des tâches administratives réalisées par des profils seniors, ou confié à des conseils externes sur des sujets à faible impact, constitue un coût évitable.
Les pénalités juridiques
Les obligations manquées, clauses de renouvellement ignorées ou lacunes de conformité entraînent toutes des conséquences financières. Cela inclut des pénalités automatiques, des frais de contentieux et des amendes réglementaires…
Comment cela affecte-t-il les résultats ? Ces pénalités réduisent directement les bénéfices et, dans certains cas, nuisent à la réputation de l’entreprise, limitant ainsi ses opportunités futures.
Au-delà des économies : un véritable avantage concurrentiel
Connaître le ROI de ses contrats ne se limite pas à l’efficacité interne. C’est aussi un facteur de compétitivité.
Les entreprises peuvent considérablement optimiser leurs coûts en réduisant les délais de traitement des contrats ou en rationalisant la gestion des cabinets externes. Mais comment savent-elles où concentrer leurs efforts ? Parce qu’elles connaissent leur ROI et savent où la valeur s’échappe.
De plus, les directions juridiques sont encore trop souvent perçues comme des centres de coûts. Disposer d’une vision claire du ROI contractuel permet donc de valoriser la fonction juridique. Cela renforce même le dossier business lors de la demande d’investissement dans un CLM.
À l’inverse, les organisations incapables de quantifier leur ROI peinent à démontrer la valeur ajoutée du service juridique. Elles accumulent du retard en matière de rapidité et d’agilité.
Transformer la perception en preuve
De nombreux directeurs juridiques et responsables des opérations juridiques soupçonnent que les contrats prennent trop de temps et coûtent trop cher. Mais les suppositions ne suffisent pas à convaincre la direction générale. Les preuves, oui.
En mesurant le ROI de vos contrats à l’aide d’outils réalistes et fiables, les intuitions deviennent des données chiffrées :
Lorsque vous présentez le ROI en chiffres, la conversation change de nature : elle passe de la plainte à la donnée stratégique. Il ne s’agit plus de savoir si les contrats semblent inefficaces, mais de prouver combien ils coûtent et combien ils peuvent rapporter.
Redonnez à vos contrats le rôle qu’ils méritent
Gérer vos contrats sans visibilité sur le ROI, c’est avancer sans boussole. Vous pouvez maintenir le cap en apparence, mais sans savoir si vous dépensez trop, si vous optimisez vos ressources, ou si vous exposez votre entreprise à des risques inutiles.
La première étape vers la maîtrise, c’est la clarté. Il faut comprendre où se cachent le temps perdu, l’argent dépensé et les risques cachés dans vos contrats.
Pour y parvenir, il existe aujourd’hui des outils avancés et gratuits permettant d’évaluer votre ROI potentiel, comme le nouveau calculateur de ROI DiliTrust.