L’efficacité est un objectif central pour toutes les fonctions de l’entreprise — et les directions juridiques n’y échappent pas. Ces dernières années, leur rôle a d’ailleurs évolué. D’exécutants, elles sont devenues de véritables partenaires stratégiques. Dans ce contexte, il est logique que la gestion des contrats concentre autant d’efforts. Cette tâche s’impose aujourd’hui comme une fonction structurante à bien des niveaux. Pensez-y : lorsque les négociations contractuelles s’éternisent ou que les conditions de paiement ne sont pas respectées, les conséquences peuvent être lourdes. Il en résulte une trésorerie fragilisée, une exécution des projets retardée, et des objectifs stratégiques mis en pause…
C’est pourquoi les responsables juridiques doivent non seulement gérer les contrats avec efficacité mais aussi prouver la valeur concrète de ce travail.
Dans une récente analyse de marché menée par DiliTrust, nous avons identifié des données clés. Ces données illustrent à quel point la mise en place d’un outil de CLM (Contract Lifecycle Management) peut transformer la gestion contractuelle. Elle renforce aussi l’impact des équipes juridiques.
Une gestion contractuelle inefficace coûte cher
L’efficacité juridique ne se résume pas à un simple gain de temps — elle va bien au-delà. En réalité, notre dernière enquête sur les inefficacités juridiques, menée avec Above the Law, montre clairement que des cycles contractuels trop lents épuisent les ressources. Ils affectent aussi le moral des équipes juridiques. Pire encore, ces lenteurs créent des goulets d’étranglement pour d’autres départements, comme les équipes commerciales ou achats. Selon notre étude de marché, l’adoption d’une solution CLM robuste permettrait de réduire les délais de paiement de 30 %.
Autrement dit, les bénéfices d’un CLM ne se limitent pas à des gains opérationnels. L’impact sur la performance financière globale, porté par les équipes juridiques, peut être considérable. Les inefficacités juridiques peuvent prendre différentes formes, mais rien de tel qu’un cas concret pour illustrer les risques coûteux liés à une mauvaise gestion contractuelle.
Cas réel : quand l’absence de traçabilité freine un audit
Lors d’un audit de conformité de routine, un grand groupe industriel s’est retrouvé en grande difficulté. Ne disposant pas d’un outil CLM, ses contrats étaient éparpillés entre des fils d’e-mails, des disques locaux et d’autres supports disparates. Lorsque les auditeurs ont demandé un historique clair des validations de certains contrats fournisseurs, l’entreprise n’a pas pu fournir les documents dans les délais impartis.
Résultat : des frais juridiques importants ont été engagés à cause du retard pris dans l’audit. Ce type de situation met en lumière l’importance d’une gestion contractuelle centralisée. Avec les bons outils, les équipes juridiques peuvent gagner en efficacité opérationnelle — et surtout, mieux anticiper les risques contractuels.
Une gestion plus rapide des contrats améliore la trésorerie
Les équipes juridiques traitent chaque jour de nouveaux contrats. L’une des plaintes les plus fréquentes concerne la lenteur des validations. Qu’il s’agisse d’intégrer un nouveau fournisseur ou de conclure un contrat client, l’étape d’approbation est souvent trop longue. Or, les contrats ont un impact direct sur l’économie d’une entreprise. Chaque jour de retard peut représenter une perte financière importante. Et lorsqu’ils sont gérés manuellement, des tâches comme la signature prennent un temps précieux.
Notre analyse de marché révèle qu’une solution CLM permet d’accélérer les cycles de négociation et de signature de plus de 75 %. Le résultat est une reconnaissance de revenus plus rapide, une meilleure expérience client ou fournisseur, et une charge administrative allégée.
En alignant les contrats avec les services financiers, les nouveaux clients peuvent être intégrés plus rapidement. Cela permet d’augmenter les revenus et de satisfaire l’ensemble des équipes.
Cas réel : quand les retards contractuels freinent la trésorerie
Imaginez un fournisseur d’énergie confronté à des retards dans la contractualisation de nouveaux clients. Faute de solution digitale adaptée, les validations contractuelles prenaient jusqu’à deux semaines. Chaque retard retardait l’activation des services — et donc l’entrée de revenus.
Pour résoudre ce problème, l’entreprise a mis en place des workflows automatisés via une solution CLM. Désormais, les validations sont traitées instantanément, et les signatures électroniques permettent de finaliser rapidement les contrats. Résultat : les paiements sont perçus plus tôt, la trésorerie est stabilisée… Le département juridique devient, par conséquent, un véritable accélérateur de revenus.
Le juridique devient un levier de marge quand les contrats sont bien gérés
De nombreux départements peinent à démontrer la véritable valeur des outils qu’ils utilisent et leur impact sur la performance globale de l’entreprise. Pendant longtemps, la fonction juridique n’était pas associée à l’amélioration des marges — mais cela a changé. Depuis que les juristes sont devenus des facilitateurs business, notamment grâce à des bibliothèques de clauses structurées ou à leur capacité. Ils peuvent détecter des clauses à risque en temps réel. De plus en plus de directions générales sont convaincues de l’intérêt des solutions LegalTech. Par exemple, notre étude de marché montre qu’un CLM peut améliorer les marges jusqu’à 10 % grâce à une meilleure renégociation et à un meilleur positionnement contractuel.
En outre, en offrant une meilleure visibilité sur les obligations contractuelles et en standardisant les clauses à forte valeur ajoutée, toutes les parties prenantes comprennent mieux la position de l’entreprise vis-à-vis de ses fournisseurs. Quand les équipes juridiques disposent des bons outils pour agir de manière stratégique, leur impact se fait ressentir directement dans les résultats financiers.
Cas réel : d’un trop-plein de dépenses à une victoire stratégique
Une agence gouvernementale opérait depuis des années avec les mêmes contrats fournisseurs — des accords qui n’avaient pas été mis à jour en fonction des évolutions du marché. Même si les services rendus restaient corrects, les coûts, eux, avaient fortement augmenté. De plus, le département juridique devait déjà fonctionner avec un budget limité.
Après avoir mis en place une solution CLM, l’équipe juridique a obtenu une visibilité complète sur les échéances contractuelles. Ils ont aussi reçu les alertes de renouvellement et les données de benchmark. Toutes les informations étaient centralisées et facilement accessibles pour les personnes concernées. Le département juridique a alors pu identifier des contrats obsolètes. Ils ont compris les raisons du dépassement budgétaire. Il s’est avéré que les prix proposés par le fournisseur étaient bien au-dessus des standards du marché.
Avec ces données en main, l’équipe a pu lancer une renégociation. Résultat : non seulement elle a récupéré une partie de la marge perdue, mais elle a aussi aligné les dépenses fournisseurs sur les objectifs stratégiques de l’agence.
L’efficacité juridique commence avec le bon partenaire
Comme nous l’avons vu, l’optimisation des opérations juridiques génère des bénéfices bien au-delà du service concerné. Les cycles contractuels s’accélèrent, les paiements sont perçus plus rapidement, et les marges gagnent en robustesse. Résultat : l’entreprise devient plus agile et plus sereine dans son fonctionnement.
Il est temps de ne plus considérer le juridique comme un centre de coût — mais comme un véritable levier de performance. Découvrez comment le CLM de DiliTrust peut vous aider à accélérer la conclusion de vos contrats, à améliorer vos résultats financiers et à faire de votre direction juridique un moteur de croissance.